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				Lettre adressée par le Doyen [N3] à tous les enseignants de la Faculté : un collègue qui fait "perdre sottement leur temps à tous les collègues" – et un Doyen qui est visiblement sans savoir que "faire antichambre" est le contraire de "courir les antichambres"...
		Saint-Denis, le 7 novembre 1992 UNIVERSITE DE LA REUNION FACULTE DES LETTRES et SCIENCES HUMAINES 26, Avenue de la Victoire 97489 ST DENIS CEDEX Tél. 2174 455 Télécopie 4134 63 Le Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines Référence / N° 2657/[N3]/MF à Mesdames, Messieurs les enseignants de la Faculté des Lettres Chers collègues, Au cours de la réunion des Directeurs de départements du jeudi 5 novembre 1992, un professeur des universités a accusé publiquement un de nos collègues, maître de conférences,"de faire antichambre" pour obtenir des faveurs "pendant que les autres faisaient cours" et de "dresser des plans de carrières au lieu de projets pédagogiques". Je n'avais jusqu'à ce jour, jamais entendu de pareils propos insultants et diffamatoires dans notre Faculté. Je me sens donc le devoir de faire en sorte qu'aucun de nous ne soit demain à la merci de semblables agissements. Il va de soi que je ne saurais tolérer que de tels faits se reproduisent au cours de réunions que j'aurai à présider. Des comportements aussi inacceptables ne sont certes pas de nature à permettre de traiter les problèmes importants qui se posent à notre Faculté ; ils font perdre sottement leur temps à tous les collègues. Je vous prie, chers collègues, de bien vouloir agréer l'expression de mes sentiments très cordiaux. Le DOYEN, [N3]
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